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Les vio­lences conju­gales en hausse de 10 % en 2020 selon le minis­tère de l’Intérieur

close-up photography of person lifting hands
©Nadine Shaabana

159 400 vic­times de vio­lences conju­gales, dont 139 200 femmes, ont été enre­gis­trées par les ser­vices de police et de gen­dar­me­rie en 2020, soit une hausse de 10 %. 

159 400 vic­times de vio­lences conju­gales ont été enre­gis­trées par les ser­vices de police et de gen­dar­me­rie en 2020, soit une hausse de 10% par rap­port à 2019. C’est le sinistre constat annon­cé ce lun­di 22 novembre par le ser­vice sta­tis­tique du minis­tère de l'Intérieur. Selon les chiffres, 87% des vic­times de vio­lences conju­gales sont des femmes, soit 139 200. 40 % d’entre elles ont entre 30 et 49 ans et 21% sont âgées de 70 ans et plus. Il s’agit majo­ri­tai­re­ment, comme en 2019, de vio­lences phy­siques volon­taires ou psy­cho­lo­giques ayant entraî­né ou non une inca­pa­ci­té totale de tra­vail. 5 500 des vic­times dont une écra­sante majo­ri­té de femmes ont por­té plainte pour viol ou agres­sion sexuelle par leur conjoint·e. 

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Les vio­lences conju­gales avaient bon­di de 10 % lors du pre­mier confi­ne­ment en mars 2020 avant de bais­ser de 13 % pen­dant le second (par rap­port aux mêmes périodes en 2019). Les chiffres du minis­tère ne comp­ta­bi­lisent tou­te­fois pas les fémi­ni­cides com­mis en 2020. Elles étaient, cette année-​là, 102 femmes à avoir été tuées par leur com­pa­gnon ou ex-​compagnon. Un chiffre en baisse puisqu’elles étaient 146 en 2019. À encore quelques semaines de la fin de l’année 2021, on dénombre 101 fémi­ni­cides depuis le 1er janvier. 


Disparité géo­gra­phique 

L’Aveyron est le dépar­te­ment fran­çais où est recen­sé le plus faible nombre de vic­times de vio­lences conju­gales avec 2,7 femmes âgées de 20 ans ou plus enre­gis­trées pour 1000 habi­tantes du même âge. À l’inverse, la Seine-​Saint-​Denis et la Guyane sont les deux dépar­te­ments les plus tou­chés par les vio­lences conjugales.

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