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Jeanne Devidal, alias la Folle de Saint-Lunaire, en 1977, devant sa maison aux allures de château branlant. © Mary CAILLIER

Jeanne Devidal, la « folle de Saint-Lunaire »

Cette habi­tante d’une com­mune bal­néaire bre­tonne a construit de ses mains une mai­son hors du com­mun. Une sorte de châ­teau bran­lant qui fut un temps l’attraction de la région jusqu’à ce qu’elle soit détruite dans l’indifférence générale.

Lors d’un voyage sco­laire, pen­dant son enfance, elle l’avait bien vue, cette demeure impro­bable. Cette for­te­resse de bric et de broc, faite de murs en ciment, agré­men­tée de coquillages, de chaus­sures, de vieux bois et d’objets aus­si inédits que far­fe­lus. À l’époque, elle y avait même ren­con­tré sa créa­trice, Jeanne Devidal, qu’on appe­lait alors com­mu­né­ment « la Folle de Saint-​Lunaire ». Mais lorsque, deve­nue adulte, la docu­men­ta­riste Agathe Oléron revient dans le vil­lage, plus rien. La bâtisse était-​elle le pur fruit de son ima­gi­na­tion ? Elle décide alors d’interroger les rive­rains de ce vil­lage bre­ton. « La mai­son n’était plus là, mais cha­cun avait sa propre his­toire, son témoi­gnage à pro­pos d’elle », s’émerveille la réa­li­sa­trice, qui, dès lors, décide d’enquêter pour racon­ter cette his­toire tom­bée aux oubliettes*. « Mais pourquoi[…]

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