Capture d’écran 2023 03 17 à 18.33.29
©Besse

Jacqueline Pascal, la (bonne) soeur

Poétesse de talent, Jacqueline Pascal a beau­coup influen­cé, au XVIIe siècle, le che­mi­ne­ment spi­ri­tuel de son frère Blaise, qui devien­dra le héraut fran­çais du jansénisme.

« Avoir été la sœur d’un homme de génie, c’est un titre sérieux. » C’est ain­si que Les Muses fran­çaises, une antho­lo­gie des femmes poé­tesses parue au début du XXe siècle, pré­sente Jacqueline Pascal, née à Clermont le 5 octobre 1625, deux ans après son illustre frère, Blaise. Mais ce n’est pas lui rendre jus­tice que de s’arrêter à ce titre. « Si Jacqueline nous touche déjà comme la sœur bien-​aimée de l’un des per­son­nages les plus extra­or­di­naires du XVIIe siècle, pointe en effet le phi­lo­sophe Victor Cousin, en 1856, dans son Étude sur les femmes illustres, nous n’hésitons pas à dire qu’elle ne nous importe pas moins par elle-même. »

Cadette d’une famille bour­geoise proche de la noblesse de cour, Jacqueline Pascal, qui a per­du sa mère Antoinette Bejon alors qu’elle n’avait que 5 mois, passe, elle aus­si, pour une enfant pro­dige. Très jeune, elle mani­feste des signes de pré­co­ci­té intel­lec­tuelle. « Dès qu’elle com­men­ça à par­ler, elle don­na de grandes marques d’esprit. Elle était outre cela par­fai­te­ment belle, et d’une humeur douce et gaie, et la plus agréable du monde ; de sorte qu’elle était autant aimée et caressée[…]

Vous êtes arrivé.e à la fin de la page, c’est que Causette vous passionne !

Aidez nous à accom­pa­gner les com­bats qui vous animent, en fai­sant un don pour que nous conti­nuions une presse libre et indépendante.

Faites un don

La suite est réservée aux abonné·es.

identifiez-vous pour lire le contenu

ou

abonnez-vous

 

Partager
Articles liés