La Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (CIIVISE) réalise un premier bilan à mi-parcours et formule vingt préconisations. Parmi elles, la nécessité de clarifier l'obligation de signalement des enfants victimes de violences par les médecins et de suspendre les poursuites disciplinaires à l’encontre des médecins protecteurs.
Installée pour deux ans par le gouvernement, la Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (CIIVISE) réalise ce jeudi un point d'étape, après une première année d'action. L'organisme se veut être « le point de rencontre entre la parole des victimes et la prise de conscience par la société tout entière de l’urgence d’entrer dans une véritable culture de la protection », expliquent ses co-président·es, le magistrat expert de la protection de l'enfance Edouard Durand et la directrice de l'association Docteurs Bru Nathalie Mathieu.
Dans ses conclusions intermédiaires, la CIIVISE, lancée en mars 2020 quelques semaines après la déflagration provoquée par la publication de La familia grande de Camille Kouchner, révèle d'abord avoir reçu un nombre très important de témoignages : 11 400. Parmi eux, 3000 appels[…]