Créer un délit spécifique de harcèlement scolaire, passible de prison. Portée par le député Modem Erwan Balanant, la proposition de loi qui sera discutée au Sénat le 12 janvier ne convainc pas les associations de prévention, ni certain·es parlementaires.
Mercredi 1er décembre, l'Assemblée nationale a voté une proposition de loi soutenue par le gouvernement, à l'unanimité des suffrages exprimés – 69 voix, tandis que 5 députés de gauche se sont abstenus. Côté prévention, l'heure est à la responsabilisation des adultes et des établissements scolaires. La proposition portée par le député Modem Erwan Balanant souhaite renforcer les outils à disposition, grâce à, notamment, l'obligation de formation du personnel éducatif et de la définition d'un protocole de prise en charge des victimes dans chaque établissement. Mais le volet répressif du texte interroge. « Aucune loi pénalisant les élèves harceleurs n’aura le moindre[…]