Le député girondin a comparu le jeudi 24 mars devant le tribunal correctionnel de Bordeaux pour une quarantaine de faits de harcèlement à l’encontre de son ex-épouse. Il a réfuté les accusations portées contre lui.
C’était une audience attendue qui s’est tenue jeudi 24 mars devant le tribunal judiciaire correctionnel de Bordeaux où le député de la Gironde, Benoît Simian (ex-LREM, désormais sous l’étiquette Libertés et Territoires) comparaissait pour des faits de harcèlement sur son ex-femme, Soraya Simian. Au terme de cinq heures de débat, la vice-procureure de la République de Bordeaux, Rachel Bray, a requis à l’encontre de l’élu une peine de dix-huit mois d’emprisonnement assortie d’un sursis probatoire de trois ans. Elle a aussi demandé une inéligibilité de trois ans avec une interdiction de rentrer en contact et de paraître à son domicile.
Benoît Simian, costume bleu et verbe long, s’est montré très sûr de lui devant les juges, saluant même de ça et là des connaissances, selon France 3 Nouvelle-Aquitaine. À la barre, le député s'est montré bavard. Trop même parfois. Il s'est d'ailleurs fait recadrer par son avocat à plusieurs reprises selon France 3. « Je suis un homme de dialogue », a‑t-il tenté de justifier. Puis il s'est posé en victime. « Je suis parasité par mon profil de personnage public[…]