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© Camille Besse

Détective pri­vée : « je peux me retrou­ver à faire des fila­tures en short et tongs ou en com­bi sur une piste de ski »

Julie Terraillon, 30 ans, est détec­tive pri­vée. Sous sa per­ruque brune et der­rière ses fausses lunettes, elle traque les époux infi­dèles, les ados en fugue et les tra­vailleurs malhonnêtes.

Mon métier n’a rien à voir avec l’idée qu’on s’en fait. Dans l’imaginaire col­lec­tif, un détec­tive est un homme qui fume des cigares, espionne des com­mu­ni­ca­tions pri­vées, prend des empreintes… En réa­li­té, nous devons res­pec­ter la loi au sens strict : nous ne béné­fi­cions d’aucun passe-​droit. Je suis une citoyenne lamb­da dotée de beau­coup de patience, spé­cia­li­sée dans l’enquête et dont la parole en tant que témoin fait foi devant un tribunal.

De nom­breux jeunes bibe­ron­nés aux séries poli­cières jettent l’éponge au bout d’un mois, effrayés par le côté phy­sique de la pro­fes­sion : 60 % de notre bou­lot se passe sur le ter­rain, notam­ment au moment des fila­tures, qu’on appelle des « filoches ». Devant, der­rière, sur le côté : il s’agit de suivre un individu[…]

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