Crise sani­taire : enfin un syn­di­cat natio­nal de la petite enfance !

Ils et elles se plai­gnaient de ne pas être assez connu·es. Ils et elles ont déci­dé de chan­ger les choses. Une ving­taine de militant·es ont lan­cé, le 31 juillet, le Syndicat natio­nal des professionnel.les de la petite enfance : le SNPPE. L'entité, qui se veut indé­pen­dante, tient à défendre l’ensemble des per­son­nels du sec­teur, qu’ils exercent dans le public ou le pri­vé, et amé­lio­rer leurs condi­tions de tra­vail. Vaste pro­gramme.

child building an four boxes
© Markus Spiske

Les salarié·es en ont rêvé, ils l’ont fait. Une ving­taine de volon­taires ras­sem­blés autour de Cyrille Godfroy, édu­ca­teur de jeunes enfants et créa­teur du site d’informations sur la petite enfance PeAZ, ont lan­cé le syn­di­cat natio­nal des professionnel.les de la petite enfance (SNPPE) le 31 juillet. Un pro­jet dans les car­tons depuis deux mois qui devient réa­li­té. « Enfin, nous sommes repré­sen­tés », « J’espère que les choses vont bou­ger et qu’on sera enten­du et recon­nu ». Les com­men­taires dithy­ram­biques qui accueillent la nou­velle sur la page Facebook du nou­veau syn­di­cat semblent dire de manière una­nime : « Il était temps. »

L’idée est née quelques jours après le décon­fi­ne­ment, lorsque Cyrille Godfroy pro­pose, le 22 mai, un son­dage en vue de la créa­tion du syn­di­cat. Plus de 1 500 per­sonnes y répondent et expriment leur besoin d’être repré­sen­tées. « Il y a un inté­rêt mani­feste », constate Catherine Pons, édu­ca­trice de jeunes enfants à la retraite depuis un an et membre du bureau syn­di­cal, lui-​même repré­sen­ta­tif du sec­teur puisqu’il est com­po­sé de dix femmes sur onze. « L’enjeu est de trans­for­mer cet engoue­ment en adhésion. »

Des professionnel·les invisibilisé·es

Le manque de recon­nais­sance du sec­teur, exa­cer­bé pen­dant la crise sani­taire, a été la goutte d’eau qui a fait débor­der le vase :[…]

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