Congé second parent : un sala­rié licen­cié pour en avoir bénéficié

Mercredi, Le Parisien a révé­lé le récit d’un cadre de 42 ans per­sua­dé d’avoir été licen­cié pour avoir pris son congé second parent. Il avait le Code du tra­vail pour lui, mais ses supérieur·es ont ten­té de le dis­sua­der de prendre les 25 jours aux­quels il avait droit. À son retour, il a été accueilli par une lettre de licenciement.

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© Alex Bodini

Depuis le 1er juillet 2021, les règles ont chan­gé pour les hommes et les les­biennes salarié·es qui sou­haitent béné­fi­cier du congé second parent. Le quo­ta de jours pour un enfant à naître, ou un enfant adop­té, a dou­blé, pas­sant de 14 à 28, dont sept jours obli­ga­toires. Les trois jours du congé de nais­sance res­tent à la charge de l'employeur, tan­dis que les 25 jours res­tants sont indem­ni­sés par la Sécurité sociale. Les nais­sances mul­tiples (jumeaux, tri­plés…) donnent tou­jours droit à sept jours sup­plé­men­taires. De quoi per­mettre au second parent de mieux pro­fi­ter des pre­miers moments avec son nou­veau né. Si, en théo­rie, c’est un droit, en pra­tique les choses peuvent se révé­ler plus com­pli­quées. C’est ce qu’illustre Le Parisien à tra­vers le témoi­gnage de Martin1 dans un article publié mer­cre­di 31 mai. 

Martin, alors âgé de 42 ans,[…]

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