Pour la première fois, une femme vient de déposer un recours contre la France devant la Cour européenne des Droits de l’Homme pour avoir été condamnée en 2019 par la justice française dans le cadre d’un divorce pour faute à son seul tort au motif qu’elle refusait d’accomplir son devoir conjugal, c’est-à-dire d’avoir des rapports sexuels avec son mari. Une sanction rendue possible par une « interprétation archaïque » du Code civil, selon Emmanuelle Piet, présidente du Collectif féministe contre le viol.
« Le mariage n’est pas une servitude sexuelle », dénoncent le Collectif féministe contre le viol (CFCV) et la Fondation des femmes dans un communiqué de presse le 15 mars dernier. Quelques jours plus tôt, le 5 mars, les deux associations féministes accompagnaient Barbara dans son recours contre la France devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour « ingérence dans la vie privée » et « atteinte à l’intégrité physique ». En 2015, après[…]