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Appel au don de lait mater­nel : aux seins nour­ri­ciers, les prématuré·es reconnaisant·es !

Le lac­ta­rium d’Orléans manque de lait mater­nel, béné­fique aux enfants pré­ma­tu­rés. Comme d’autres, il lance un appel aux dons auprès des mères allaitantes.

Après le CHU de Bordeaux, celui d’Amiens, de Dijon, c’est le lac­ta­rium du centre hos­pi­ta­lier régio­nal d'Orléans qui lance un appel aux dons de lait mater­nel. Une pra­tique sou­vent mécon­nue, qui per­met aux ser­vices de néo­na­ta­li­té d’accompagner les nouveaux-​nés dont la mère ne peut pro­duire de lait, ou pas suf­fi­sam­ment. “Le lait mater­nel est extrê­me­ment béné­fique pour la san­té et le déve­lop­pe­ment des nouveau-​nés les plus vul­né­rables. Il per­met de réduire très signi­fi­ca­ti­ve­ment les com­pli­ca­tions obser­vées chez les enfants pré­ma­tu­rés”, explique l’asso­cia­tion des lac­ta­riums de France.

“Chez l’enfant pré­ma­tu­ré, il sou­tient le déve­lop­pe­ment du tube diges­tif (fac­teurs de crois­sance du lait mater­nel) et la défense de l’organisme contre les infec­tions. Il contri­bue ain­si à pré­ve­nir cer­taines com­pli­ca­tions spé­ci­fiques et poten­tiel­le­ment graves liées à la pré­ma­tu­ri­té (infec­tions, enté­ro­co­lite ulcéro-​nécrosante, réti­no­pa­thie)”, détaille l’association, qui invite les mères allai­tantes à don­ner leur surplus.

Collecte à domicile

Moins connus que les dons de sang ou d’organes, les dons de lait humain sont en effet fluc­tuants selon les années et les régions. Régulièrement, des banques de lait se retrouvent donc avec de faibles stocks, insuf­fi­sants pour répondre aux besoins des ser­vices de néo­na­ta­lo­gie. Ainsi, le lac­ta­rium du CHU d’Orléans, qui appro­vi­sion­nait autre­fois les banques de lait d’autres dépar­te­ments en pénu­rie, dit avoir vu chu­ter les dons de 30% entre 2021 et 2023. 

Aujourd’hui, en France, une ving­taine de lac­ta­riums per­mettent de faire un don ano­nyme, pro­po­sant géné­ra­le­ment un ser­vice de col­lecte à domi­cile. Pour leur don­ner du lait, il faut sim­ple­ment être une mère allai­tante d’un enfant âgé de 0 à 12 mois, ne pas avoir reçu de trans­fu­sion san­guine, ne pas fumer, ne pas consom­mer d’alcool, ne pas avoir d’addiction ni de MST et dis­po­ser d’un congé­la­teur pour pou­voir conser­ver le lait. Un sur­plus qui, plu­tôt que de finir à la pou­belle, peut sau­ver des vies.

Lire aus­si I Allaitement : les pré­cieuses nour­ri­cières du Morvan

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