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Virginie Vilar, à gauche, avec Elise Lucet, dans l'épisode d'Envoyé spécial consacré à l'affaire Nicolas Hulot © France TV

Affaire Nicolas Hulot : « Les femmes qui ont témoi­gné sont sou­la­gées de voir que leur parole est suf­fi­sam­ment cré­dible pour que la jus­tice s'en empare »

La jour­na­liste de France 2 qui a signé l'enquête d'Envoyé spé­cial dévoi­lant des accu­sa­tions de viol et d'agressions sexuelles de la part de Nicolas Hulot revient, pour Causette, sur l'affaire.

Jeudi 25 novembre, France 2 dif­fu­sait une enquête d'Envoyé spé­cial dans laquelle quatre femmes dont deux à visage décou­vert accusent Nicolas Hulot d'agressions sexuelles et de viol. Les faits qui auraient été com­mis entre 1989 et 2001 font, depuis le len­de­main de la dif­fu­sion de l'émission, l'objet d'une enquête pré­li­mi­naire ordon­née par le par­quet de Paris et confiée à la bri­gade de pro­tec­tion des mineurs (BPM) de la direc­tion régio­nale de la police judi­ciaire (DRPJ) – l'une des vic­times avait 16 ans lorsqu'elle aurait été for­cée par l'alors ani­ma­teur d'Ushaïa à lui pra­ti­quer une fellation.

La veille de la dif­fu­sion d'Envoyé spé­cial, l'ancien ministre de la Transition éco­lo­gique (2017−2018) annon­çait sur BFM-​TV son retrait défi­ni­tif de la vie publique et sa démis­sion de la fon­da­tion qui porte son nom. Une opé­ra­tion de démi­nage média­tique comme il l'avait fait en 2018, à la veille de la paru­tion d'une enquête du maga­zine Ebdo qui, déjà, l'accusait de viol sur la per­sonne de Pascale Miterrand, petite-​fille du pré­sident. Entretien avec Virginie Vilar, qui a co-​réalisé l'enquête d'Envoyé spécial.

Causette : Comment se sentent les femmes qui ont pris la parole dans votre enquête télé­vi­sée, ou par écrit sur le site de France[…]

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