Ces femmes et enfants arrivé·es de plusieurs pays d'Afrique avaient auparavant investi un ancien restaurant insalubre de Montreuil avant que la mairie ne prenne un arrêté d’extrême urgence début juin.
Hélène, Salimata, Mariam, Houaria, Afousiata et leurs compagnes d’infortune ont trouvé refuge depuis le 9 juin dans des bureaux vides et abandonnés à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Une situation précaire, mais meilleure que celles que ces cent vingt femmes et enfants connaissaient jusqu’à présent. Iels vivaient depuis trois semaines à quelques rues de là, avenue Pasteur, dans un ancien restaurant asiatique insalubre et abandonné. Les deux salles du restaurant vétuste – dont l’une a le toit qui s’effondre – avaient été transformées[…]