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Samantha Cristoforetti, objec­tif lune

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Samantha Cristoforetti s’entraîne à vivre en apesanteur dans une piscine spéciale de la Nasa, à Houston (Texas), en 2012. © NASA/ESA

L’astronaute, pre­mière Italienne à avoir voya­gé dans l’espace et seule Européenne actuel­le­ment en acti­vi­té, par­ti­cipe à l’un des pro­jets les plus fous de la Nasa : la future sta­tion inter­na­tio­nale en orbite autour de la Lune. Cette aven­tu­rière nous raconte son des­tin exceptionnel. 

« Astronaute, je le suis vrai­ment deve­nue à 37 ans, à la seconde où la navette Soyouz s’est déta­chée de notre fusée. D’un coup, après plus de huit minutes d’explosions et de vacarme, c’était le silence abso­lu. J’ai regar­dé mes deux mains sus­pen­dues sous mes yeux : elles sem­blaient déta­chées de mon corps. Pour les rame­ner contre moi, je devais for­cer. J’étais fas­ci­née. Cet effort pour ne pas lais­ser mes membres s’envoler défiait à lui tout seul plu­sieurs cen­taines de mil­lions d’années de mémoire cor­po­relle. Anton, mon coéqui­pier, a dû m’inter­peller pour me rame­ner à la réa­li­té et pour que je me remette au tra­vail. » Nous sommes au Centre euro­péen des astro­nautes, à Cologne, en Allemagne, sur la ­pla­nète Terre. Mais le récit de Samantha Cristoforetti nous pro­pulse bien loin d’ici, à quelque 400 kilo­mètres ­au-​dessus du sol, le jour où elle a rejoint la Station spa­tiale inter­na­tio­nale grâce au vais­seau Soyouz, le 23 novembre 2014. D’ici quelques années, elle sera peut-​être la pre­mière femme à mar­cher sur la Lune. Fantasme ? Peut-​être bien. Mais est-​il inter­dit de rêver ? Certainement pas pour elle.

Ingénieure, pilote de chasse et astro­naute, pieds sur Terre, tête dans les étoiles, cette Italienne de 42 ans a plu­sieurs pas­sions dans la vie. Parmi elles : rêver, voler et racon­ter. En 2020 sera publiée la ver­sion anglaise de son livre, Diario di un’apprendista astro­nau­ta (« Journal d’une appren­tie astro­naute », non tra­duit en fran­çais), dans lequel elle revient en détail sur son par­cours et sa for­ma­tion, et raconte son pre­mier voyage dans l’espace, la mis­sion Futura, de novembre 2014 à juin 2015. Une séjour de 199 jours, 16 heures et 42 minutes dans la Station spa­tiale inter­na­tio­nale, qui lui a per­mis de décro­cher le record de la plus longue mis­sion dans l’espace pour un astro­naute euro­péen et pour une femme. « Dans mon récit, explique-​t-​elle, le voyage spa­tial n’arrive qu’à la fin. C’est le “bon­bon” du livre. Après avoir racon­té les aspects plus tech­niques de mon métier, j’offre au lec­teur, comme à moi-​même, le plai­sir du décol­lage. » Pari rele­vé. Son jour­nal est hale­tant et retrace chaque seconde de son odys­sée en orbite autour de la Terre. « À quoi cela sert de vivre cela si ce n’est pour le raconter ? »

Fan de Jules Verne et Star Trek

Titulaire d’un CV long comme une fusée – licence scien­ti­fique en Italie et aux États-​Unis, génie méca­nique en Allemagne, École natio­nale supé­rieure de l’aéronautique à Toulouse –, cette poly­glotte qui parle un fran­çais qua­si par­fait insiste sur l’importance de sa for­ma­tion intel­lec­tuelle, de l’enseignement aux « huma­ni­tés ». « En Italie, comme en France, l’éducation est huma­niste, dit-​elle. Même quand on étu­die les maths et la phy­sique comme moi, une part impor­tante de l’emploi du temps est consa­crée au latin, à l’histoire, à la lit­té­ra­ture et à la phi­lo­so­phie. Personnellement, j’y suis très atta­chée. » Dans sa valise pour l’espace, elle a embar­qué un exem­plaire de La Divine Comédie, de Dante. « L’exploration de l’au-delà n’est pas née hier. C’est une grande aven­ture de l’humanité, ini­tiée par Homère, Virgile, Ovide, que j’ai la chance de pour­suivre, avance-​t-​elle. Écrire, pour moi, c’est trans­mettre tout cela, lais­ser une trace de cette expé­rience dans les archives de l’humanité. C’est mon devoir. Par ailleurs, je pense que mon par­cours peut ins­pi­rer les jeunes géné­ra­tions. Non pour qu’elles deviennent néces­sai­re­ment astro­nautes, mais pour qu’elles s’autorisent à rêver. Il me semble indis­pen­sable dans la vie d’avoir un rêve. »

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L’astronaute ita­lienne lors de sa mis­sion de 199 jours à bord
de la Station spa­tiale inter­na­tio­nale, en 2015. © NASA/​ESA

Le rêve… On y vient. Pour Samantha Cristoforetti, il est appa­ru dès l’enfance. « À 9 ans, je vou­lais déjà aller dans l’espace. Je ne savais pas en quoi cela consis­tait. » Intrépide, pas­sion­née par la lit­té­ra­ture, la science-​fiction et le ciné­ma, Samantha s’invente un équi­page hété­ro­clite com­po­sé, entre autres, des per­son­nages de Jules Verne et de Star Trek. « J’étais une vraie Trekkie », sourit-​elle. Élevée dans un vil­lage de mon­tagne du nord de l’Italie par des parents hôte­liers, elle gran­dit sans luxe mais sans contraintes. « J’étais féro­ce­ment indé­pen­dante. Mes parents, des gens de la mon­tagne, ne par­laient pas beau­coup mais disaient oui à tout. Ce qui m’intéressait, j’allais le cher­cher sans que per­sonne ne me montre le che­min. Les livres, les aven­tures. Comme je vivais dans la nature, l’évasion était à por­tée de main. Je ne peux pas dire qu’un tel ou un tel ait chan­gé ma vie. J’ai sim­ple­ment été libre d’explorer tout ce qui m’attirait. » 

À la conquête de l’armée

À 17 ans, le rêve devient concret. « J’ai vu pas­ser une publi­ci­té pour un stage d’été dans un camp aéro­spa­tial en Alabama, aux États-​Unis, et j’ai sup­plié mes parents de me lais­ser y aller. Après dix jours en immer­sion à m’entraîner comme une petite astro­naute avec des pro­grammes ins­pi­rés de la Nasa, pour moi, c’était clair : j’étais lan­cée. » Comment devient-​on astro­naute ? Tous les che­mins n’y mènent pas, on s’en doute. Mais les par­cours res­tent mul­tiples et Samantha Cristoforetti ne choi­sit pas le plus simple. Alors qu’elle est en mas­ter à Munich, en Allemagne, l’étudiante se sent furieu­se­ment atti­rée par l’armée de l’air. Mais deux pro­blèmes se posent : pre­miè­re­ment, l’armée ita­lienne n’est ouverte qu’aux hommes. Deuxièmement : elle ne recrute pas au-​delà de 21 ans. Or, Samantha est une femme et elle aura 23 ans à la fin de ses études. « J’avais aban­don­né l’idée, je m’étais dit que je pas­se­rais par d’autres voies. » Oui mais voi­là, la chance a par­fois la bonne idée de frap­per deux fois. En 1999, alors que la jeune femme entame sa der­nière année d’études, la loi ita­lienne repousse de trois ans l’âge limite pour pas­ser le concours de l’armée et l’ouvre aux femmes. « J’ai vécu cela comme un énorme coup de chance ! », se rappelle-​t-​elle. Deux ans plus tard, elle arrive pre­mière au concours. Et devient ain­si l’une des pre­mières Italiennes pilotes de chasse. Serait-​elle deve­nue astro­naute sans ce coup du des­tin ? « Comment le savoir ? Dans une car­rière aus­si sin­gu­lière que la mienne, explique-​t-​elle, le moindre grain de sable peut tout faire basculer. »

Samantha Cristoforetti pour­rait être un sym­bole de l’empowerment fémi­nin, pion­nière dans un milieu domi­né par les hommes. Seule et unique femme astro­naute actuel­le­ment en acti­vi­té en Europe et troi­sième Européenne de l’histoire à être allée dans l’espace – après la Britannique Helen Sharman et la Française Claudie Haigneré dans les années 1990 –, elle est sol­li­ci­tée de toutes parts pour témoi­gner en tant que femme et encou­ra­ger les jeunes filles à croire en leur des­tin. Un rôle dont elle se méfie : « Je me sens astro­naute avant tout, et non femme astro­naute. Je sais que mon métier sus­cite la sym­pa­thie du public et j’apprécie l’idée d’inspirer les jeunes géné­ra­tions, filles comme gar­çons, précise-​t-​elle. Mais je ne veux pas deve­nir un sym­bole fémi­niste. Les femmes ont des dif­fi­cul­tés dans le monde de l’entreprise que je n’ai moi-​même jamais eu à subir. »

Un pro­jet top secret

Une fois admise dans l’armée de l’air, Samantha Cristoforetti affirme avoir inté­gré un monde éga­li­taire. « Les astro­nautes sont recru­tés sur concours à par­tir de com­pé­tences for­melles qui n’ont rien à voir avec le genre, la per­son­na­li­té ou le réseau d’influence, comme cela peut l’être pour d’autres métiers. Par ailleurs, un astro­naute n’a pas de pou­voir. Hiérarchiquement, je suis au niveau zéro. Je ne prends aucune déci­sion et je ne dirige per­sonne. Je ne peux donc pas incar­ner ces valeurs fémi­nistes aux­quelles on m’associe trop sou­vent. » Néanmoins, elle recon­naît qu’une évo­lu­tion est sou­hai­table pour per­mettre à davan­tage de femmes d’intégrer le domaine spa­tial. En Europe, elles repré­sentent 28 % du per­son­nel et elles occupent seule­ment 10 % des postes de direc­tion. Au sein de la Nasa, l’agence spa­tiale amé­ri­caine, la ten­dance est presque inverse : trois des quatre pôles scien­ti­fiques sont diri­gés par des femmes. « Les métiers par­mi les­quels sont recru­tés les astro­nautes – ingé­nieurs, pilotes, scien­ti­fiques, mili­taires – sont encore trop mas­cu­lins en Europe. C’est à cette inéga­li­té préa­lable qu’il faut mettre fin. » 

Mais suffit-​il de côtoyer les étoiles pour se déles­ter du poids des inéga­li­tés ? Sommes-​nous tous, femmes et hommes, iden­tiques dans l’espace sur le plan phy­sio­lo­gique ? « Le corps des astro­nautes, quel que soit leur sexe, est mis à rude épreuve dans l’espace. Notre condi­tion phy­sique doit être excel­lente. Le nombre d’astronautes est encore trop faible pour éta­blir de réelles sta­tis­tiques sur les dif­fé­rences de réac­tions entre hommes et femmes. De retour sur Terre, j’ai per­son­nel­le­ment subi des pro­blèmes d’articulation, des dou­leurs ici et là. Mais com­ment savoir à quoi ces sen­sa­tions étaient liées ? Je dis sou­vent – et je l’ai confir­mé par ma propre expé­rience – qu’une femme ayant vécu une gros­sesse tra­verse des bou­le­ver­se­ments phy­siques bien plus impor­tants qu’un astro­naute après un aller-​retour dans l’espace ! »

Une ques­tion nous brûle les lèvres depuis le début de notre ren­contre : quand part la pro­chaine navette en direc­tion de la Lune ? Samantha Cristoforetti avait pré­ve­nu qu’elle ne dirait rien à ce sujet. Et pour cause, d’après Michael Khan, ingé­nieur au Centre euro­péen des opé­ra­tions spa­tiales, nous tou­chons à l’un des dos­siers les plus brû­lants de la décen­nie : le pro­jet Lunar Orbital Platform-​Gateway. « Dirigé par la Nasa, ce pro­jet pré­voit la construc­tion d’une sta­tion spa­tiale en orbite lunaire, qui per­met­trait ensuite d’envoyer des astro­nautes sur la Lune, pré­cise Michael Khan. Des Américains d’ici à 2024, puis des Européens, des Russes, des Japonais et des Canadiens. L’étape sui­vante, à plus long terme, c’est Mars ! » Le but ? « Répondre aux grandes ques­tions de l’univers, à com­men­cer par celle de notre pré­sence sur Terre et ­com­prendre, en étu­diant la Lune et Mars, qui res­semblent beau­coup à l’état ori­gi­nel de la Terre, com­ment et à quel point notre vie sur cette pla­nète est fra­gile. Un argu­ment impla­cable pour ne plus la mettre en danger. »

Accaparée au quo­ti­dien par ce pro­jet d’une impor­tance inter­pla­né­taire, Samantha Cristoforetti tra­vaille comme consul­tante au sol pour l’ESA, l’agence spa­tiale euro­péenne, et plus ponc­tuel­le­ment pour la Nasa. Son rôle : accom­pa­gner la pro­duc­tion de docu­ments per­met­tant de défi­nir à quoi res­sem­ble­ra le module euro­péen de cette nou­velle sta­tion inter­na­tio­nale. « Je donne mon avis, au cours de nom­breuses réunions, sur la façon dont un astro­naute peut vivre, man­ger et dor­mir au sein d’un tel habi­tat en orbite lunaire. » À ce jour, elle ne peut donc rien dire, ni même savoir, quant à la pos­si­bi­li­té d’y aller en mis­sion. « J’en rêve bien sûr, mais je ne suis pas la seule. Tous les astro­nautes veulent mar­cher sur la Lune. Les étapes sont nom­breuses avant de savoir qui sera envoyé. » Patience, donc. Les yeux fixés vers l’horizon le plus loin­tain tout en res­tant atten­tive au moindre grain de sable qui jalonne son che­min, Samantha Cristoforetti semble bien déci­dée à nous prou­ver – sans jamais s’en van­ter – que chaque petit pas, d’homme et de femme, compte tou­jours pour accom­plir l’un des plus grands rêves de l’humanité.


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© NASA/​ESA

Le tuto de l’espace

Une pré­pa­ra­tion phy­sique extrême, une for­ma­tion intel­lec­tuelle de haut niveau et une résis­tance psy­cho­lo­gique de guerrier·ère… Devenir astro­naute, c’est un peu deve­nir surhumain·e. Quelques conseils d’expert·es avant que l’on ne se porte candidat·es au voyage interstellaire.

La pre­mière étape est la sélec­tion. Pour se pré­sen­ter, il faut avoir entre 28 et 45 ans, être titu­laire d’un bac +5 et maî­tri­ser l’anglais et le russe. Il faut ensuite se plier à une série de contrôles médi­caux, d’exercices spor­tifs et psy­cho­lo­giques… Sur 10 000 prétendant·es, seul·es quatre seront élu·es. « À la moindre faille, vous êtes viré·e », annonce Guillemette Gauquelin-​Koch, res­pon­sable des sciences de la vie au Centre natio­nal d’études spa­tiales. Un exemple de test ? « On envoie les can­di­dats dans les steppes russes par ‑40 °C. Ils doivent se nour­rir, se cou­vrir, faire un feu de bois, res­ter soli­daires entre eux. » L’épreuve du feu.

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© S.Corvaja/ESA

Une fois sélectionné·e, le ou la futur·e astro­naute com­mence un entraî­ne­ment en trois phases. D’abord, le « basic trai­ning » : deux années consa­crées à amé­lio­rer ses capa­ci­tés phy­siques. Ensuite, la « pre-​assignment per­iod », pen­dant laquelle l’astronaute doit main­te­nir ses com­pé­tences jusqu’à ce que lui soit confiée une mis­sion. Sa durée est très aléa­toire : entre six mois et… dix ans ! Enfin, la phase « intense », qui dure deux ans et pré­pare à la mis­sion confiée. Il s’agit notam­ment de se for­mer aux condi­tions de vie dans la Station spa­tiale internationale.

« Hors gra­vi­té, explique Guillemette Gauquelin-​Koch, les astro­nautes n’utilisent pas leurs jambes. Il faut donc les mus­cler pour com­pen­ser. » Au pro­gramme, sur Terre comme plus tard dans la sta­tion : deux heures par jour de vélo, quatre heures par semaine de course sur tapis et autant de ren­for­ce­ment « résis­tif ». Puis, on passe au dos. « Dans l’espace, l’astronaute gran­dit ! Comme nous, lorsque nous dor­mons : au repos, notre colonne s’allonge. Pendant leur séjour spa­tial, les astro­nautes gagnent envi­ron 5 cm. Pour ne pas en souf­frir, il faut donc qu’ils musclent leur colonne », pour­suit la spécialiste.

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© R. Markowitz/​NASA
Le tabou­ret infernal

L’aspirant·e astro­naute doit éga­le­ment goû­ter les ali­ments qui lui seront ser­vis dans la sta­tion. Romain Charles, ingé­nieur char­gé d’organiser les repas des astro­nautes européen·nes, détaille le menu : « D’une part, il y a les repas quo­ti­diens, pen­sés par la Nasa. Des ali­ments équi­li­brés et qui se conservent : du pois­son et de la viande lyo­phi­li­sés ou en boîte, et des com­plé­ments ali­men­taires à base de pro­téines et de vita­mine D pour com­pen­ser la perte osseuse. D’autre part, il y a les repas “de fête”, pré­pa­rés par des chefs pour que l’astronaute garde le moral ! Thomas Pesquet a deman­dé à Thierry Marx d’élaborer son menu. Samantha Cristoforetti, elle, a sou­hai­té que ses repas bonus aient “du sens” : une “slow food”, bio et saine, pré­pa­rée par un chef italien. » 

Autre par­tie du pro­gramme : s’habituer à l’absence de gra­vi­té. Pour cela, les candidat·es sont attaché·es à un tabou­ret qui tourne à toute vitesse. « Les astro­nautes pra­tiquent cet exer­cice trente minutes par jour pour s’entraîner à perdre la notion des dis­tances », indique Guillemette Gauquelin-Koch.

Les femmes suivent-​elles un régime dis­tinct de celui des hommes avant la mis­sion ? Les expert·es manquent encore de don­nées scien­ti­fiques pour éta­blir des besoins dif­fé­rents selon le sexe. Pour Guillemette Gauquelin-​Koch, cer­taines hypo­thèses peuvent néan­moins être émises : « On devine que, face à l’absence de gra­vi­té, la répar­ti­tion des volumes san­guins se réor­ga­nise et que le cycle des règles sera donc alté­ré. Ajoutons à cela le stress et le confi­ne­ment : il appa­raît pro­bable que cer­taines astro­nautes femmes soient sujettes aux amé­nor­rhées. De retour sur Terre, tout doit ren­trer dans l’ordre, bien sûr ! »

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