Le président russe justifie l’attaque de l’Ukraine par une nécessaire « dénazification » du pays. Si quelques groupes d’extrême droite existent bel et bien, leur place dans le champ politique est marginale.

Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, le 24 février 2022, Vladimir Poutine ne cesse de répéter qu’il entend la « dénazifier ». Une accusation qui laisserait à penser que le pays est tenu par des nostalgiques du IIIe Reich, et qui sert à justifier le sacrifice de tout un peuple. Mais qu’en est-il vraiment ? Il y a effectivement des sympathisant·es néonazi·es dans certaines milices armées, comme le régiment Azov ou le bataillon Pravy Sektor. Ils·elles ont combattu dans le Donbass[…]