La semaine dernière, l'association française Pour l'Ukraine, leur liberté et la nôtre annonçait saisir la Cour pénale internationale pour crimes de génocide et crimes contre l’humanité au sujet des enfants ukrainien·nes déporté·es en Russie. Entretien avec Anne Marleix, responsable média de l'association.
Mercredi 28 décembre, l'avocat Emmanuel Daoud va défendre devant la Cour pénale internationale (CPI) la plainte de l'association Pour l'Ukraine, pour leur liberté et la nôtre au sujet des enfants ukrainien·nes déporté·es en Russie par les soldats russes. L'association française a, depuis des mois, constitué un épais dossier prouvant les déplacements massifs d'enfants (au moins 200 000, selon ses estimations) imposés par l'envahisseur russe.
Lancée par des universitaires après la déclaration de guerre à l'Ukraine par la Russie le 24 février dernier, Pour l'Ukraine, leur liberté et la nôtre s'est déjà illustrée dans des actions de lobbying auprès de parlementaires français et européens pour leur demander de se mobiliser contre la guerre en Ukraine, mais aussi en récoltant des dons pour acheter des générateurs livrés à l'armée ukrainienne ou encore en s'impliquant dans la campagne Stop Bloodcasting, qui demande à ce que les satellites européens Eutelsat et Astra cessent la diffusion des chaînes de propagande russe.
Pour évoquer le sujet des enfants ukrainien·nes déplacé·es de force en Russie, Causette s'est entretenue avec Anne Marleix, responsable média de l'association et cheffe d'entreprise de profession.
Causette : Comment votre association en est-elle arrivée à se mobiliser sur ce sujet capital du déplacement forcé et massif d'enfants urkainien·nes vers la[…]