L’annonce, vendredi 19 mars, du retrait de la Turquie du texte international qui lutte contre les violences faites aux femmes suscite l’inquiétude de la communauté internationale, qui redoute que cette décision ouvre la voie à d’autres pays.
Si ce n’était pas aussi triste, ce serait franchement ironique. La Turquie a été le premier pays à ratifier la Convention d'Istanbul, texte international qui encadre la lutte contre les violences faites aux femmes et porte le nom de la plus grande ville du pays. C’était en 2012. Neuf ans plus tard, la Turquie est le premier Etat à en sortir. Juste après l’annonce de la publication du décret, dans la nuit du 19 au 20 mars, plusieurs manifestations se sont organisées dans la plus grande ville du pays ainsi qu’à Ankara, la capitale, pour contester cette décision du président Erdogan. D'autres doivent également se tenir ce week-end. « Certaines déclarations du gouvernement avaient sonné[…]