myanmar press freedom advocates and youth activists hold a demonstration demanding the freedom of two jailed reuters journalists wa lone and kyaw soe oo in yangon
Manifestation à Rangoun pour la libération de deux journalistes de Reuters, en septembre 2018. Au centre, debout, le poète Maung Saung Kha. © Ann Wang / Reuters

Birmanie : Les déçus de la « Dame de Rangoun »

Majoritairement sou­te­nue dans son pays, sur­tout par la prin­ci­pale eth­nie, les Bamars, Aung San Suu Kyi a tou­te­fois déçu les mino­ri­tés eth­niques et les défenseur·es des droits humains.

Depuis le Bangladesh, où il a dû fuir en 2017 comme 740 000 autres Rohingya, le poète Mayyu Ali ne cache pas sa ran­cœur contre celle qu’il a admi­rée toute son enfance. « Aung San Suu Kyi était mon idole. J’ai gran­di en admi­rant “The Lady”. Mon peuple l’a tou­jours sou­te­nue. Et elle, elle défend aujourd’hui l’armée bir­mane, les auteurs de notre géno­cide. Elle a notre sang sur ses mains. Son nom est main­te­nant asso­cié à ceux des autres tyrans qui ont diri­gé le pays », résume-​t-​il, amè­re­ment. Les Rohingya ont tou­jours sou­te­nu Aung San Suu Kyi, tous espé­raient que, en accé­dant au pou­voir, elle recon­naî­trait enfin leurs droits, déniés par les militaires. 

Lire aus­si : Aung San Suu Kyi : le mau­vais conte de fées

Mais il n’en est rien. Bien au contraire, c’est sous son gou­ver­ne­ment qu’ont eu lieu les crimes[…]

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