Suppression du ministère de la Condition féminine, libération d'auteurs de violences conjugales des prisons et fermeture désormais documentée des centres d'accueil des victimes : les femmes afghanes vivent dans la peur.
Les Afghanes et particulièrement celles victimes de violences basées sur le genre sont « fondamentalement abandonnées » aux yeux d'Agnès Callamard, secrétaire générale d'Amnesty International. On savait, depuis septembre, que les talibans avaient supprimé le ministère de la Condition féminine dans la foulée de leur prise de Kaboul. On s'alarmait aussi de la libération de milliers de détenus des prisons afghanes, dont témoignent les observateur·rices de la société civile malgré les dénégations des porte-paroles des talibans. Désormais, Amnesty international[…]