L’année 2020 n’a décidément pas fini de surprendre. Donald Trump, en course pour un second mandat à la Maison-Blanche, a été proposé comme candidat au… prix Nobel de la paix en 2021. Le CV de l’instigateur de cette nomination parle pour lui : le député norvégien d’extrême droite, Christian Tybring-Gjedde, est connu pour avoir comparé le hidjab au Ku Klux Klan et aux tenues nazies. Pas de quoi déstabiliser le président américain, fier comme un bar-tabac d’être pressenti à cette prestigieuse récompense.
Si vous ne voyez pas en quoi l’action de Donald Trump fait progresser le vivre ensemble, accrochez vos ceintures. C’est en raison « des accords de paix historiques » que le républicain s’est autocongratulé d’avoir conclu, le 15 septembre, entre Israël, le Bahreïn et les Émirats arabes unis.
Sans surprise cette fois, l’accord ne passe pas franchement auprès de Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, qui précise qu’aucune paix au Proche-Orient ne sera possible sans la « fin de l’occupation israélienne » et « le respect des pleins droits du peuple palestinien ». Un ressenti dont n’a que faire le grand pacificateur Donald Trump, qui compte bel et bien tordre le bras aux Palestiniens et « assure » qu’ils finiront par intégrer l’accord. Franchement, le jour où Trump arrivera à résoudre le conflit israélo-palestinien, il marchera aussi sur l’eau.