La directive, énoncée en février, était passée inaperçue jusqu’à ce qu’un universitaire l’expose sur Twitter, le 7 avril. Cravachant dur pour trouver des solutions face aux difficultés économiques des entreprises dans le contexte épidémique actuel, les services du ministère de l’Enseignement supérieur ont eu la brillante idée… d’ouvrir à « l’autostage » les stages étudiants en entreprise. Le principe est simple, explique la circulaire adressée aux universités : « Accueil par lui-même d’un étudiant entrepreneur. La convention de stage comportera alors comme organisme d’accueil l’entreprise de l’étudiant entrepreneur. » Là où cela se corse, c’est qu’« attention, le stage devra être gratifié au plafond légal pour des questions de couverture accident. » Donc, en plus de s’autofaire découvrir le monde de l’entreprise, les étudiant·es sont prié·es de se rémunérer 600 euros pour s’autocouvrir en cas de problème.

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