Désormais, les chirurgiens esthétiques sauront à quel sein se vouer. Une étude polonaise parue en décembre dans la revue scientifique Plastic and Reconstructive Surgery a permis de dégager une esthétique « universelle » via la technologie du eye-tracking. Concrètement, les auteurs de l’étude ont présenté à cinquante hommes et cinquante femmes – tous et toutes « Caucasiens », est-il précisé – des dizaines d’images de synthèse représentant des poitrines, toutes différentes mais toutes blanches, là encore, c’est la base. Il était demandé aux participants d’apprécier l’attractivité des nibards numériques en les notant. Une caméra, elle, s’occupait de capter les endroits où les yeux s’attardaient.
La science a parlé : ce sont les tétons et la base des seins qui retiennent le plus le regard et qui ont donc, selon les chercheurs, le plus d’importance dans la définition de la beauté d’une poitrine. Mais pourquoi tant d’énergie déployée ? « En raison de son caractère subjectif, l’“attractivité de la poitrine” est très peu documentée et il est difficile de lui trouver une définition standardisée fiable », justifient les auteurs de l’étude en préambule, qui souhaitent permettre aux chirurgiens de modeler THE boobs. Merci beaucoup, les gars, c’est vrai que, ces derniers temps, ça manquait un peu de nouvelles normes de beauté débilitantes.