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Kim Kardashian beaute froide et grandiose dans la nouvelle campagne Balenciaga

Greenwashing : Kim K., un modèle au top

C’est une Kim Kardashian tout droit venue du monde d’après qui s’affiche sur la nou­velle cam­pagne Balenciaga. Avec ses lunettes aux mon­tures métal­liques et sa robe bleu élec­trique ambiance héroïne de film d’anticipation apo­ca­lyp­tique, l’influenceuse mil­liar­daire, nous apprend la presse, donne de sa per­sonne pour mettre en valeur une col­lec­tion enga­gée sur pas moins de trois fronts : « la guerre en Ukraine », « l’avenir sous le réchauf­fe­ment cli­ma­tique » et « la surconsommation ».

D’aucun·es pour­ront pen­ser que ça fait beau­coup pour une seule égé­rie de mode. De notre côté, on regrette que Kim et Demna, le sty­liste en chef de la marque appar­te­nant au groupe de luxe fran­çais Kering, aient fait l’impasse sur la famine en Somalie et le can­cer infan­tile, mais c’est une opi­nion très per­son­nelle. Concernant l’engagement contre la guerre en Ukraine, on n’a plus trop de nou­velles de Balenciaga depuis que la mai­son a déci­dé de sup­pri­mer l’intégralité du conte­nu de son compte Instagram pour « relayer des infor­ma­tions sur le conflit » (on n’en a pas trou­vé). Dans la fou­lée, la marque s’est mise à vendre un sweat cari­ta­tif pour des assos ukrai­niennes au prix de 200 dol­lars et, pour faire bonne figure, a affi­ché un émo­ji « colombe de la paix » sur son pro­fil. Quant à l’engagement envi­ron­ne­men­tal, tou­jours rien à signa­ler de par­ti­cu­lier sur cette col­lec­tion automne-​hiver. On conti­nue avec les bonnes vieilles recettes pol­luantes de l’industrie de la mode.

De son côté, la pauvre Kim K. a dû répondre à d’éreintantes polé­miques autour de la pro­pen­sion de sa grande famille à abu­ser de leurs jets pri­vés. Interrogée par Interview Magazine début sep­tembre, elle affirme pour­tant « croire » au chan­ge­ment cli­ma­tique et en « tout ce qui peut aider » à le neu­tra­li­ser, et fran­che­ment, vu le per­son­nage, on sou­pire de sou­la­ge­ment de ne pas plu­tôt la décou­vrir cli­ma­tos­cep­tique. Mais elle ajoute : « Je crois aus­si qu’il faut être réa­liste, et je pense par­fois qu’il y a trop de rai­sons de s’inquiéter sur cette pla­nète, et ça peut être vrai­ment effrayant de vivre sa vie dans l’anxiété. » Bon, on n’a pas besoin de vous faire un topo « sur­con­som­ma­tion », n’est-ce pas ?

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