À l'appel du collectif féministe Nous Toutes, des militantes organisent partout en France des manifestations samedi 19 novembre, dans le cadre de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, qui se tient le 25 novembre.
Elles préparent l'événement depuis des mois, depuis le lendemain du 8 mars, finalement. Les militantes féministes du collectif Nous Toutes ont choisi la date du samedi 19 novembre pour battre le pavé contre les violences faites aux femmes et faire écho à la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, qui se tient le 25 novembre.
Violences sexistes et sexuelles, violences conjugales, féminicides : cette année encore, elles et ils seront des milliers à protester contre les violences de genre, dans un contexte où le collectif Féminicides par compagnon ou ex dénombre déjà 100 féminicides dans un contexte conjugal en 2022. Nous Toutes, qui a choisi de comptabiliser les meurtres ou assassinats de femmes de manière plus large que la seule acceptation conjugale, en dénombre de son côté 119.
En 2021, 50 000 manifestant·es avaient été dénombré·es à Paris par les organisatrices – 18 000 selon la police. Cinq ans après #MeToo, ce sont pas moins de 41 cortèges qui défileront à Paris, dans les grandes villes de France mais aussi des villes moyennes, dont voici la liste par ordre alphabétique : Agen, Albi, Annecy, Belfort, Bergerac, Besançon, Bordeaux, Bourg-en-Bresse, Bourges, Brest, Chambéry, Chartres, Châteauroux, Dieppe, Dijon, La Rochelle, La-Roche-sur-Yon, Laon, Le Mans, Lille, Lons-le-Saunier, Lorient, Lyon, Marmande, Marseille, Metz, Montpellier, Mulhouse, Nancy, Nevers, Nice, Niort, Paris, Quimper, Rennes, Roanne, Rouen, Strasbourg, Toulouse, Tours, Valenciennes. Les horaires (la plupart du temps, à 14h ou 14h30) et les points de départ des cortèges sont recensés sur le site de Nous Toutes.
À Paris, le départ est annoncé à 14h depuis la place de la République et s'ébranlera en direction de la place de la Nation. « Les violences se situant au croisement de plusieurs oppressions, la tête de cortège sera réservée aux orgas et militant·es racisé·es, LGBTQIA+, précaires et handi », a détaillé Nous Toutes sur Twitter.
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