Naomi Osaka, Serena Williams… Pour Lauren Bastide, la façon dont sont traitées ces championnes est symptomatique du sexisme lancinant du milieu sportif.

"Quand Naomi Osaka a déclaré qu’elle ne participerait pas aux conférences de presse d’après-match à Roland-Garros, pour préserver sa santé mentale, je me suis dit : respect.
C’est une injonction qui n’est pas très genrée, que celle de répondre : « Bien, et toi ? » quand on nous demande : « Ça va ? » Nous sommes toutes et tous obligé·es de nous rendre sur notre lieu de travail, même en cas d’anxiété. Il est rare qu’un·e salarié·e demande à manquer un briefing pour se préserver d’une crise d’angoisse. La pratique veut[…]