Si les labos pharmaceutiques testent des traitements pour booster notre libido, leurs solutions ne sont pas miraculeuses, voire potentiellement dangereuses.

Vers la fin des années 1990, le viagra a été le premier médicament mis en vente pour traiter les dysfonctions érectiles. Depuis, rien d’équivalent n’a été commercialisé pour faire se dresser le clitoris… Pourtant, certains laboratoires pharmaceutiques se sont bien attelés à l’élaboration de traitements censés répondre à ce juteux marché que représentent pour eux les « troubles du désir sexuel féminin ». Mais les résultats ne font pas grimper aux rideaux.
Arguments féministes
Voyez plutôt. En 2015, la Food and Drug Administration (FDA), l’agence américaine du médicament, autorise la mise sur le marché aux États-Unis de la flibansérine, vendue sous le nom Addyi. Un médicament qui agit sur les neurotransmetteurs impliqués dans le circuit du plaisir, censé aider les femmes souffrant d’un manque de libido chronique à l’aide d’une prise quotidienne. La pilule est rose et la campagne de communication s’appuie sur des arguments féministes, dans[…]