Des adeptes des plus grands classicos du boule (dont le titre revient, il faut l’admettre, au missionnaire) nous ont raconté leurs adaptations personnelles et pourquoi ils aiment la simplicité. Florilège de témoignages.
Clément
24 ans
"Je suis avec ma copine depuis six ans. On fait globalement l’amour de la même façon à chaque fois. Câlin, caresses, missionnaire, levrette. On s’est demandé si le fait de faire le même enchaînement tout le temps n’était pas un peu triste. On a conclu que non. Si on se mettait à se fouetter ou à faire des trucs un peu différents, j’ai le sentiment que ce serait “faire des jeux sexuels pour faire des jeux sexuels”. Les plans à plusieurs, ça ne m’a jamais traversé l’esprit. On pourrait se dire que c’est “deux fois plus de plaisir”. Moi, je ressens un côté gênant. On a testé l’anal une fois par curiosité. On s’est aussi filmés une fois et on a regardé des vidéos porno, deux fois. Mais on a fini par se sentir gênés. Un pote m’a dit qu’il avait 1 000 euros de matériel genre menottes. Il m’a aussi conseillé une appli de jeux coquins. On a testé. C’était excitant, mais très vite, on s’est dit que ça nous saoulait de suivre un script, alors on l’a éteinte et on a fait l’amour normalement."
Luc*
40 ans
"J’ai un copain régulier et une copine régulière. J’ai renoncé à la pénétration. J’ai donc un registre assez limité. Des câlins, de la masturbation réciproque, des petits frottis frotta… La décroissance du sexe, c’est ça : se contenter de peu et prendre un maximum de plaisir sur ce petit peu. Dans l’extravagance, on veut toujours faire[…]