Clitoris : la part des hommes

Il y a ceux qui s’en contre­fichent et ceux qui ont com­pris que le cli­to­ris était la clé de l’orgasme fémi­nin. Bizarrement, on a réus­si à ne par­ler qu’aux mâles de cette der­nière espèce très bien inten­tion­née, mais tou­jours un peu intri­guée par ses mystères.

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© Florent Lazare 

C’est un drôle de mot nap­pé de mys­tère qui débarque dans leur vie à l’âge où les hor­mones s’émulsionnent. « Au col­lège, en cours de bio, oui, on te parle de cli­to­ris. Mais géo­gra­phi­que­ment, comme on te parle de la Moldavie », plai­sante Clément, 28 ans. Parfois, il y a des profs qui cherchent à aller plus loin en expli­quant qu’il est lié au plai­sir, mais c’est assez dérou­tant quand on a 14 ans : « La prof l’avait com­pa­ré à un “petit pénis”, et la classe n’a pas gar­dé son sérieux une seconde », se sou­vient Alex, 25 ans.

Trop sou­vent encore aujourd’hui, si les hommes ne devaient comp­ter que sur l’école, le cli­to­ris res­te­rait un vague « bou­ton » coin­cé entre les petites lèvres de l’anatomie fémi­nine. Potentiel ? Leur rap­por­ter deux points au contrôle, si tant est qu’ils retiennent son nom. Et puisque ce n’est pas à ses parents qu’on va aller sou­ti­rer des infos sur l’énigmatique corps des femmes, il faut trou­ver d’autres brèches.

« La pre­mière fois que j’ai enten­du le mot “cli­to”, c’était dans la cour du col­lège, se remé­more Germain, 25 ans. Parce qu’on écou­tait tous une[…]

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