Violences sexuelles : renaître par l'haptonomie

Connue dans le domaine péri­na­tal, l’haptonomie peut s’avérer extrê­me­ment utile dans un tout autre contexte : l’accompagnement de vic­times de vio­lences sexuelles. Soignantes et patientes racontent en quoi cette thé­ra­pie du tou­cher peut être révolutionnaire.

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©Marie Boiseau

Avant, Rachel, qua­dra­gé­naire du sud de la France, était « fer­mée comme une huître ». Brutale. « Pour me coif­fer, je tirais sur mes che­veux comme une bour­rine. » Elle avait des « pro­blèmes de dos et des crises d’angoisse ». Avec son mari, il lui arri­vait d’avoir des orgasmes, mais « il y avait un côté rapide » et la plu­part de ses gestes la « bra­quaient ». Pas besoin de ter­gi­ver­ser pour com­prendre la cause de ces blo­cages. Un inceste, subi à « 9–10 ans », sui­vi de « viols répé­tés » au col­lège. Il a fal­lu, après quinze ans de thé­ra­pie, qu’une psy lui sug­gère l’haptonomie, il y a six mois, pour qu’elle « retrouve » ses « vrais res­sen­tis » et se sente « dix fois mieux » dans son corps. Depuis, « pour la pre­mière fois » de sa vie, elle prend soin d’elle, « met de la crème ». Plus de dou­leurs ni de panique. « Sexuellement par­lant, je découvre mon mari après seize ans. C’est[…]

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