L’Observatoire des images, en collaboration avec l’activiste Corpscool, publie, ce vendredi 31 mars, une synthèse sur la représentation des corps gros à l’écran. Verdict : il y a encore du boulot.
Malgré une représentation croissante de la diversité des corps à l'écran, celle des corps gros reste rare, et lorsqu’elle existe, elle est bien souvent mal faite. C’est le constat établi par l’Observatoire des images (ODI)- organe associatif qui s'intéresse aux problématiques de représentations dans le cinéma, l’audiovisuel, les jeux-vidéos et les publicités. Avec l’activiste Corpscools, qui lutte sur les réseaux sociaux pour une meilleure représentation des personnes grosses, l'ODI publie ce vendredi une synthèse sur la grossophobie à l’écran. « Les représentations des personnes grosses sont bien loin des réalités », souligne d’emblée le rapport intitulé « Moi, gros et pas méchant : la fatigue des fat clichés », que Causette a pu consulter en exclusivité.
Premier point : la mise en scène de clichés grossophobes se joue dès l’enfance. Selon la synthèse, « la stigmatisation des personnes grosses est[…]