Fécondation : On ne vous a pas vrai­ment racon­té la vraie histoire

Un sper­ma­to­zoïde conqué­rant face à un ovule pas­sif atten­dant d’être fécon­dé… Et si on en finis­sait avec les sté­réo­types asso­ciés au mas­cu­lin et au féminin ?

99 ovule passif © Marie Boiseau pour Causette
© Marie Boiseau pour Causette

Le pitch a des airs de contes de fées. Une horde de vaillants sper­ma­to­zoïdes partent à l’assaut de l’ovule assou­pi. Après avoir remon­té le vagin, les petits mâles agitent leur fla­gelle de toutes leurs forces pour fran­chir le col de l’utérus, puis sans mol­lir conti­nuent leur course dans les ténèbres, le long des trompes de Fallope. Le che­min est escar­pé, si bien que la plu­part meurent avant d’avoir atteint le som­met. Sur les quelques res­ca­pés, un seul par­vient à per­fo­rer la solide mem­brane de l’ovule, qui n’attendait pour se réveiller que d’être sau­va­ge­ment péné­tré par la tête foreuse du vigou­reux têtard. La fabu­leuse his­toire de la fécon­da­tion laisse comme une impres­sion de déjà-​vu. Et pour cause : on recon­naît ici tous les cli­chés de la Belle au bois dor­mant… Une image qu’on retrouve mot pour mot sous la plume de deux spé­cia­listes amé­ri­cains de la bio­lo­gie repro­duc­tive, Gerald et Helen Schatten, qui n’hésitent pas à faire de l’ovocyte une « mariée endor­mie atten­dant le bai­ser magique de son[…]

Vous êtes arrivé.e à la fin de la page, c’est que Causette vous passionne !

Aidez nous à accom­pa­gner les com­bats qui vous animent, en fai­sant un don pour que nous conti­nuions une presse libre et indépendante.

Faites un don

La suite est réservée aux abonné·es.

identifiez-vous pour lire le contenu

ou

abonnez-vous

 

Partager
Articles liés
causette autotest 1

Papillomavirus : l’espoir de l’autotest

Le prélèvement vaginal à réaliser soi-même à l’aide d’un coton-tige s’avérerait aussi efficace qu’un frottis pour détecter la présence de cette IST. Une piste pour atteindre les 40 % de femmes qui échappent actuellement au dépistage.