Deux études scientifiques montrent que les femmes – surtout au-dessus de 65 ans – ont davantage de risques de mourir pendant les périodes de canicule que les hommes.
Alors que des vagues de chaleur sans précédent se multiplient en Europe, révélatrice du réchauffement de la planète, la question du genre se pose également dans ce contexte d’urgence climatique. S’il est bien identifié que les personnes de plus de 65 ans sont les plus sujettes à la mortalité lors d’épisodes caniculaires, d’après deux études scientifiques, les femmes seraient davantage vulnérables que les hommes face aux températures élevées.
Une inégalité de genre relevée premièrement par une étude néerlandaise publiée en 2018 et récemment mise en avant par l’Agence britannique sanitaire dont le pays subit actuellement un record de chaleur historique (plus de 40°C enregistrés). L’étude a pris en compte les chiffres de mortalité après une soixantaine d’épisodes de chaleur entre 2000 et 2016, notamment la canicule meurtrière qui a touché la France en 2003 et a fait environ 15 000 mort·es. Les résultats démontrent que « les risques sanitaires sont plus grands pour les femmes que pour les hommes », rapporte le Guardian lundi 18[…]