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Ghosting : les ravages du silence

Un jour, une semaine, un an d’amour et puis… silence radio. L’être dési­ré vient de vous « ghos­ter ». En fran­çais : dis­pa­raître comme un fan­tôme. S’ensuit une faran­dole de sales moments, sou­vent encore plus dou­lou­reux que dans une rup­ture classique. 

Ce n’était qu’une amou­rette de deux mois. Une his­toire débu­tée sur un site de ren­contre, consom­mée du bout des lèvres entre Paris et Rouen, un week-​end sur deux. « Pourtant, confesse Claire, tren­te­naire aux lunettes et che­veux noir cor­beau, cela m’a pris plus de temps pour m’en remettre que mon divorce. » La dif­fé­rence tient au silence. « Avec mon ex-​mari, on a dis­cu­té, on a pu s’engueuler. » Son amant à dis­tance, lui, a sim­ple­ment ces­sé de lui répondre « en plein milieu d’une conver­sa­tion par SMS ». Elle lui confiait alors à quel point elle était contente de le retrou­ver en fin de semaine. « Quatre ans après, mur­mure la jeune femme, j’y pense encore. » Rompre en dis­pa­rais­sant des radars. Dans le jar­gon de la drague moderne, la méthode est bap­ti­sée ghos­ting. 

Les cor­rec­teurs du jour­nal Le Monde chro­niquent pour la pre­mière fois le[…]

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