Aventure d’un soir ou grande histoire d’amour ? Pour se poser la question, encore faut-il rencontrer quelqu’un. Et pour celles qui aiment les femmes et habitent dans de petites villes ou à la campagne, ce n’est pas toujours simple. Parce qu’il y a peu de lesbiennes ou de bisexuelles à proximité, et encore moins de lieux de sociabilité où les rencontrer, elles doivent s’adapter.
« Ici, c’est beaucoup plus difficile de faire des rencontres que dans une grande ville », observe Max, 24 ans et lesbienne. Elle habite en Corrèze. À Tulle plus précisément, une petite ville d’environ 14 000 habitants. « Proportionnellement, il y a beaucoup moins de personnes queer. Et puis tu ne les vois pas forcément… Les probabilités de trouver quelqu’un dans ma ville sont donc très minces : il faut déjà rencontrer quelqu’un et ensuite qu’on soit compatibles ! » ajoute-t-elle. En effet, s’il n’est aisé pour personne de faire des rencontres amoureuses en pleine diagonale du vide, cela peut être encore plus compliqué pour les femmes qui aiment les femmes. Car dans ces espaces peu peuplés, elles sont moins nombreuses : « Nous ne possédons pas de données chiffrées, mais il semble que la répartition des personnes LGBT soit proportionnelle[…]