« Espèce de Bisounours, va ! » Quiconque ose défendre l’idée d’une société solidaire et égalitaire est aujourd’hui renvoyé dans les cordes de la bien-pensance. Trop moralistes, pas assez réalistes : les « bien-pensant·es » seraient non seulement à côté de la plaque, mais ils et elles feraient aussi régner la terreur du « politiquement correct ». Vraiment ? Les supposés « Bisounours » avec leurs idéaux humanistes et leurs prétentions inclusives ont-ils réellement gagné la bataille des idées ? Et d’ailleurs, depuis quand serait-il honteux, voire carrément condamnable, d’être progressiste ?
Trop moralistes, pas assez réalistes : les « bien-pensant·es » seraient non seulement à côté de la plaque, mais ils et elles feraient aussi régner la terreur du « politiquement correct ». Vraiment ?
Interview de Léo Facca, doctorat en psychologie au laboratoire Cognition, langues, langage, ergonomie (CLLE) sur le thème de la perception de l’humour raciste et sexiste.
Éloge de la bienveillance et du vivre-ensemble par Jeanne Cherhal, Ariane Ascaride, Lauren Bastide et Laurent Sciamma.
Mais pourquoi tant de haine envers les bien-pensants ? On a posé la question à Emmanuelle Laurent, psychologue clinicienne et autrice de Comme psy comme ça, aux éditions Payot.
Tantôt écolo, tantôt antiraciste (et parfois les deux), la bien-pensance n’a pas un mais des visages, la fourbe. Petit tour d’horizon de cette galaxie qui fait trembler les réacs.