La ménopause, c’est un peu comme les règles, c’est tabou et un peu dégoûtant. Comme beaucoup de choses qui concernent le corps des femmes, en fait. Aujourd’hui encore, se faire traiter de ménopausée, c’est franchement pas un compliment. Faut dire que ça sent la vieillerie, l’aigreur et la date limite de consommation largement dépassée. STOP ! Arrêtons d’en faire un gros mot. Et pour mieux comprendre comment on en est arrivé là, il est temps de décrypter la « fabrique de la ménopause », ce phénomène qui ressemble de très près à une construction sociale. Une fois de plus…
Chercheuse en sociologie et auteure d’une thèse sur la « fabrique de la ménopause », Cécile Charlap nous interroge sur l’invention de cette notion, la dramaturgie de sa mise en scène dans les médias et la représentation de la femme qui en résulte.
Pas encore ménopausées, mais plus censées être mères : c’est le lot des femmes à partir de 40 ans, l’âge où débute la « ménopause sociale ». Une règle qui ne dit pas son nom, mais qui influence les femmes, et le regard qu’on porte sur elles.
Pendant des siècles, c’est dans des chuchotements que les femmes s’informaient entre elles sur la ménopause. Aujourd’hui, elles sont nombreuses à faire voler en éclats le tabou, grâce à des groupes Facebook privés.
Le constat est connu : plus de 200 000 femmes subissent, chaque année, les coups de leur compagnon. Malgré le Grenelle, malgré les campagnes de sensibilisation, malgré la mobilisation des associations, celle des militantes...
Sans eux, sans elles, le pays se serait arrêté de tourner. Pourtant, la crise sanitaire n’a donné lieu à aucun grand baroud d’honneur envers les routiers et les routières. Au contraire, elle a révélé avec éclat le mépris de la société envers cette...
Si en 2021 t’es pas engagé·e dans une asso, t’as raté ta vie ! Après une année de repli sur soi forcé, voici venu le temps de la solidarité. Car la troisième vague sera sociale. La précarité va frapper de plein fouet. On le sait, ça...