Déjà, L’Amour flou version grand écran, on avait aimé, mais alors là, en série sur Canal+ à partir du 8 novembre, on adore. Romane Bohringer y raconte sa vie de famille à la suite de sa séparation avec le père de ses enfants. Et leur fameux concept de « sépartement ». Drôle, profond et bourré d’autodérision.

Causette : Les livres marquants de la « bibliothèque » de vos parents ?
Romane Bohringer : Dans l’appartement de mon arrière-grand-mère, dans la chambre où je dormais, il y avait sur l’étagère toute une collection de Série noire appartenant à mon père. La nuit, je me souviens, j’étais à la fois effrayée et intriguée par ces couvertures noir et jaune, et leurs titres inquiétants. Et puis Jack London, dont Martin Eden est un de mes romans préférés. Et Albert Cossery, écrivain égyptien, dont La Maison de la mort certaine me bouleverse.
Les lieux de votre enfance ?
R. B. : Les premières années de ma vie, avec mon père, dans le petit appartement de mon arrière-grand-mère, à Deuil-la-Barre,[…]