• Rechercher
  • Mot de passe oublié ?
  • Mot de passe oublié ?

Safia Nolin : « Un ami te par­donne tes côtés les plus laids et célèbre les meilleurs »

On a vu appa­raître cette per­louse en 2015 avec le splee­né­tique Limoilou. Entre-​temps, la Québécoise a sor­ti deux albums de reprises de chan­sons cultes réin­ven­tées à sa façon. Elle est libre, elle est drôle et sa voix est démente. Bref, elle nous plaît. 

112 woolf safia nolin jean francois sauve
© Jean-​Francois Sauvé

Causette : Les livres mar­quants de la « biblio­thèque » de vos parents ?
Safia Nolin : Les Quatre Accords Toltèque. Ma mère avait une biblio­thèque rem­plie de trucs sur les anges et les éner­gies, et je me sou­viens d’avoir trou­vé ce livre. Après, j’avais vrai­ment 14 ans, je sais pas si je l’aurais lu en 2020.

Les lieux de votre enfance ?
S. N. : Le cam­ping Mercier à Lac-​Mégantic (Québec). Les étés de mon enfance, mon bébé les­bia­nisme, ma pas­sion pour le groupe Linkin Park.

Une grande his­toire d’amour avec une per­sonne du même sexe ?
S. N. : Comme je suis les­bienne, je vais répondre à la ques­tion, mais avec le sexe oppo­sé. Je dirais donc Justin Trudeau. J’veux trop savoir qu’est-ce que ça fait d’être Premier ministre. Je pour­rais savoir tous les secrets. Mais ça serait une belle rela­tion pla­to­nique où on man­ge­rait beau­coup de pop-corn.

Avec qui aimeriez-​vous entre­te­nir une longue cor­res­pon­dance ?
S. N. : Avec Ariana Grande, parce qu’on a deux vies vrai­ment dif­fé­rentes. Aussi, je pense ça y ferait du bien de par­ler à quelqu’un, ha ha !

Que faites-​vous dans vos périodes de dépres­sion ?
S. N. : Je meurs à l’intérieur. J’ai été une per­sonne avec des cycles de dépres­sion, je les fuis comme la peste. Pour moi, c’est quand je com­mence à me réveiller tard, à ne m’intéresser à rien, à ne pas avoir envie de manger.

Que faites-​vous dans vos périodes d’excitation ?
S. N. : Je me lève tôt, je vois des ami·es, je fais beau­coup de bouffe, bref l’inverse.

Votre remède contre la folie ?
S. N. : J’en ai pas heureusement.

Vous créez votre mai­son d’édition. Qui publiez-​vous ?
S. N. : Des fan­fic­tions d’Harry Potter pour avoir une fucking suite ! #Prequel.

Vous tenez salon. Qui invitez-​vous ?
S. N. : Donald Trump. Je lui fais man­ger des bis­cuits faits avec mon caca. Blague.

Le secret d’un couple qui fonc­tionne ?
S. N. : La com­mu­ni­ca­tion et le rire. Clairement, pour moi, c’est les blagues de prouts et les pleurs de joie.

LA chose indis­pen­sable à votre liber­té ?
S. N. : Un paquet de cartes à jouer et des souliers.

Le deuil dont vous ne vous remet­trez jamais ?
S. N. : La fin de Game of Thrones. Tellement nulle à chier, ha ha !

Que trouve-​t-​on de par­ti­cu­lier
dans votre « chambre à vous » ?

S. N. : Mon télé­phone, des chan­delles, Sorcières, de Mona Chollet, des pho­tos de mes ami·es et un café au lait d’avoine.

À quoi reconnaît-​on un ami ?
S. N. : Il te par­donne tes côtés les plus laids et célèbre les meilleurs.

Quel est le comble du sno­bisme ?
S. N. : Penser que tu es meilleure que les autres. Lever le nez sur n’importe quoi.

Qu’est-ce qui occupe vos pen­sées « nuit et jour » ?
S. N. : Rentrer au Canada.

Vous démar­rez un jour­nal intime. Quelle en est la pre­mière phrase ?
S. N. : « What’s up ? Je veux un latte à l’avoine. »

Partager