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« Noires mais blanches, blanches mais noires » : la cou­leur des héroïnes de théâtre compte

Dans un ouvrage très docu­men­té, la comé­dienne et auteure Yasmine Modestine décons­truit l’idée selon laquelle il n’y aurait pas d’héroïnes afro­des­cen­dantes dans le réper­toire théâ­tral. Elle démontre com­ment elles ont dis­pa­ru ou sont deve­nues blanches.

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© DR

Saviez-​vous que des sol­dats afri­cains de l’Empire romain furent pré­sents aux IIe et IIIe siècles en Angleterre ? Et que la Cléopâtre de Shakespeare était taw­ny (basa­née) et celle des­si­née par Michel Ange, métis­sée ? Vous l’ignorez pro­ba­ble­ment, tant son image est asso­ciée à sa peau laiteuse.

Andromède, qui, dans la mytho­lo­gie grecque, est une prin­cesse éthio­pienne, est deve­nue blanche sous la plume de Corneille. Cléanthis, Trivelin et Arlequin, per­son­nages de L’île des esclaves, de Marivaux, sont d’anciens esclaves. Mais la pièce, un échec, fut reti­rée de l’affiche par son auteur et, bien qu’elle fût à son réper­toire, les[…]

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