C’est la saison des prix littéraires. Très peu connue en France, Deborah Levy a remporté lundi 2 novembre le prix Femina étranger pour un diptyque autobiographique paru aux éditions du Sous-sol. Elle y réexamine sa vie au prisme de son émancipation progressive.

Un prix Femina, voilà qui devrait faire un peu de place à Deborah Levy en France. Jusqu’ici peu traduite dans notre langue, l’écrivaine multiprimée au Royaume-Uni, pour sa dizaine de livres (romans, non-fiction, poésie), se présente à nous à travers un diptyque autobiographique en forme de manifeste littéraire et féministe. Jalons de probables traductions futures, Ce que je ne veux pas savoir et Le coût de la vie habillent d’un regard[…]