On la connaît pour ses chansons, sa voix et sa performance dans la comédie musicale Mistinguett. Reine des années folles. Ou comme actrice dans la pièce multirécompensée Le Gros Diamant du prince Ludwig. Aujourd’hui, elle raconte son incroyable histoire dans un livre : Le Chant du bouc. Adoptée au Guatemala à l’âge de 3 mois, elle se lance dans une enquête sur ses origines et découvre qu’elle a été victime d’un trafic d’enfants. Carmen Maria Vega répond à notre Questionnaire de Woolf.
Causette : Les livres marquants de la « bibliothèque » de vos parents ?
Carmen Maria Vega : Mon père lit principalement des bandes dessinées, et ma culture de la SF a commencé grâce à la BD Le Vagabond des limbes, créée par le dessinateur Julio Ribera et par le scénariste Christian Godard. C’était un peu érotique par moments, j’avais l’impression de lire des choses interdites mais facilement à ma portée. J’en garde des souvenirs émus. Par la suite, j’ai commencé à m’attaquer à Stephen King, mon frère avait absolument tous ses livres. Ça a continué de forger ma passion pour le surnaturel, l’horreur, les fantômes, les cimetières indiens et autres réjouissances de villes désertiques des contrées oubliées des États-Unis. J’avais[…]