Une histoire d’amour et de désir raconte comme jamais l’éveil sensuel d’un garçon issu d’un quartier populaire. Une merveille d’intelligence, qui pulvérise bien des codes, en salles ce 1er septembre. Rencontre avec Leyla Bouzid, sa fougueuse réalisatrice franco-tunisienne…
Causette : Votre premier film, A peine j’ouvre les yeux, dressait le portrait d’une jeune fille rock and roll et engagée. Le deuxième, lui, se concentre sur un jeune homme réservé, fragile, épris de littérature…
Leyla Bouzid : Oui, c’est vrai. D’ailleurs, Ahmed a besoin de temps pour prendre en charge son désir et son sentiment amoureux pour Farah. Mais c’est cela, justement, que je voulais raconter : un jeune homme de culture arabe – parce que c’est la culture que je[…]