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Melha Bedia : « Ma mère m'a éle­vée entre Femme actuelle et les bio­gra­phies du Prophète »

Révélée par le stand-up, Melha Bedia est à l’affiche de Forte, comédie très réussie de Katia Lewkowicz, en salles le 18 mars. L’histoire d’une fille pas à l’aise avec son corps qui se met à la pole dance pour apprendre à séduire, mais qui parviendra surtout à s’accepter.  Melha Bedia répond à notre Questionnaire de Woolf.

109 Melha Bedia © Marguerite Bornhauser
© Marguerite Bornhauser

Causette : Les livres marquants de la « bibliothèque » de vos parents ?
Melha Bedia :
Le Coran et des livres sur la voyance. Ma mère nous a vraiment élevés entre Femme actuelle, les prédictions d’Élizabeth Teissier et la biographie du Prophète.

Les lieux de votre enfance ?
M. B. :
Le frigo… Non, je déconne… Le frigo et la cité du Luth, à Gennevilliers, pour jouer au foot et attendre le camion de glaces.

Avec qui aimeriez-vous entretenir une longue correspondance ?
M. B. :
Zinédine Zidane, parce que j’adorerais entretenir une relation épistolaire avec lui comme dans Les Liaisons dangereuses. Un délire chaud et secret. 

Une grande histoire d’amour avec une personne du même sexe ?
M. B. :
Florence Foresti, Adèle Exarchopoulos ou Melissa McCarthy. En fait, je peux fondre d’amour pour quelqu’un qui me fait mourir de rire et ces trois personnes sont les plus drôles du monde. Sinon, moi, j’suis complètement hétérosexuelle malgré mon jogging et ma voix de Gainsbourg, j’attends le muslim bachelor.

Que faites-vous dans vos périodes de dépression ?
M. B. :
Des Deliveroo en continu devant BFM en continu, sans me laver en continu…

À quoi reconnaît-on un ami ?
M. B. :
À ma meilleure amie.

Que faites-vous dans vos périodes d’excitation ?
M. B. :
Des Deliveroo en continu en me lavant régulièrement.

Votre remède contre la folie ?
M. B. :
Trouver quelqu’un d’encore plus fou avec qui traîner (histoire de paraître normale à côté de lui).

Vous créez votre maison d’édition. Qui publiez-vous ?
M. B. :
Bernard Tapie et Diam’s.

Vous tenez salon. Qui invitez-vous ?
M. B. :
Louis de Funès, Staline, Aznavour et George Michael.

Le secret d’un couple qui fonctionne ?
M. B. :
Être les meilleurs amis.

Si vous aviez une seule question à poser à Freud ?
M. B. :
Frère, pourquoi tu nous as ­laissés avec autant de doutes pas clairs ? Le moi, le ça… Frère, t’aurais dû faire des vraies phrases, on galère là.

Le deuil dont vous ne vous remettrez jamais ?
M. B. :
Le match de l’Algérie en Coupe du monde face à l’Allemagne en 2014.

Que trouve-t-on de particulier dans votre « chambre à vous » ?
M. B. :
Une dizaine de personnes qui ne bougent jamais de chez moi.

Quel est le comble du snobisme ?
M. B. :
Glisser sur une tranche de saumon fumé et briser sa Rolex sur le marbre d’un chalet à Gstaad… Le tout devant Madame de Rothschild. J’ai mis assez de clichés ?

Qu’est-ce qui occupe vos pensées « nuit et jour » ?
M. B. :
La maladie rare qui va bientôt me contaminer.

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