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En salles : « Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary »

Calamity Promo WEB 7
Wild Wild Girl

Calamity Jane n’a pas tou­jours été cette aven­tu­rière mythique, par­tie à la conquête de l’Ouest amé­ri­cai­ness un fusille à la main. Elle fut d’abord une petite fille pauvre, née Martha Jane Cannary en 1852, qui apprit très tôt à s’occuper de ses frères et sœurs avant d’imposer ses choix (et d’écrire sa légende, aussi…).

Voilà ce que révèle le film d’animation très réus­si de Rémi Chayé. De fait, ce récit d’apprentissage – à vision­ner sans modé­ra­tion dès l’âge de 7 ans –, a la bonne idée de nous plon­ger au milieu d’un convoi de pion­niers, en 1863, pour mieux nous faire décou­vrir un monde en construc­tion. Rude, mais idéal pour les esprits rebelles ! Rien de tel, en effet, que d’être ame­née à fran­chir les mon­tagnes Rocheuses pour prendre goût à la liber­té. Surtout quand on vit dans une com­mu­nau­té pétrie de règles et de dogmes, là même où les filles sont des­ti­nées à faire la cui­sine, la vais­selle, la les­sive et à s’occuper des mômes, point barre ! 

Malicieux, le récit de Rémi Chayé l’est donc à tout point de vue. D’abord, il adopte la forme pano­ra­mique d’un wes­tern, offrant un espace for­mi­dable à son héroïne fron­deuse. Ensuite, il ose la sim­pli­ci­té gra­phique et les cou­leurs franches, his­toire de rendre acces­sible à toutes et tous son intrigue bour­rée de clins d’œil, de rebon­dis­se­ments et de gags. Et enfin, il pose de bonnes ques­tions. Au hasard : Martha Jane doit-​elle mettre un pan­ta­lon pour vivre libre­ment ? Ou encore : est-​ce que je reste un gar­çon si je m’habille avec une robe rose ? Ultime rai­son d’accompagner cette che­vau­chée fan­tas­tique : la musique géniale de Florence Di Concilio, qui mêle ins­tru­ments blue­grass et orchestre sym­pho­nique. Yihaaaa !

Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary, de Rémi Chayé. Sortie le 14 octobre.

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