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Journée de la visi­bi­li­té : Reportage au centre d'archives de l'Histoire lesbienne

Ce sont elles qui font l’Histoire, lit­té­ra­le­ment. Lorsqu’elles ont trait à des mino­ri­tés sou­vent éclip­sées par le récit domi­nant, la récu­pé­ra­tion d'archives devient un acte mili­tant, comme c’est le cas aux Archives Recherches et Cultures Lesbiennes (ARCL). Plongée dans les ves­tiges en cette jour­née de la visi­bi­li­té lesbienne. 

« Archiver pour ne pas dis­pa­raître ». Voilà ce qui motive la petite équipe d’une dizaine de béné­voles qui s’échinent au sein de la Maison des Femmes, située dans le 12ème arron­dis­se­ment de Paris, à recueillir, clas­ser et numé­ri­ser un nombre incal­cu­lable d’essais, tracts, affiches, films expé­ri­men­taux et autres lit­té­ra­ture grise à l’effigie de la lutte les­bienne. Sombre sous-​sol encom­bré d’armoires sur­mon­tées de piles de clas­seurs qui n’y entrent plus, l’endroit colle assez bien à l’image men­tale que l’on se fait d’un centre d’archives. Mais, si l’ensemble donne un sen­ti­ment de caphar­naüm décou­ra­geant toute recherche, Michèle Larrouy s’y retrouve sans pro­blème, mémoire d’éléphante et trente années sur place aidant. Entre deux car­tons sur le mariage gay, des vieux numé­ros du Torchon brûle et un stock de tote bags flan­qués de slo­gans fémi­nistes, l’ancienne prof d’arts plas­tique de Seine-​Saint-​Denis raconte l’histoire du lieu, à l'occasion de la jour­née de la visi­bi­li­té lesbienne.

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C’est à Claudie Lesselier que l’on doit le début de l’accumulation. Au cin­quième étage d’un immeuble pari­sien, cette his­to­rienne entreprend[…]

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